vendredi 22 avril 2016

Prévenir des suites médicales graves après une aggression sexuelle


Une enquête téléphonique réalisée auprès de 4 230 hommes et femmes de plus de 18 ans domiciliés aux États-Unis a montré que les victimes de violences sexuelles durant l’enfance avaient un risque significativement augmenté (21 %) d’avoir un cancer à l’âge adulte. Une étude transversale portant sur 4 732 femmes âgées de 18 à 88 ans inscrites en 2006-2007 sur le registre de santé du Kentucky (dont 2,1 % avaient eu un cancer du col utérin) a révélé que la prévalence de ce cancer était significativement augmentée (multipliée par 2,6) chez les femmes ayant subi des violences sexuelles

(source http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0065524)

Même si les études ne peuvent démontrer le lien direct entre des agressions physiques et psychiques subites dans le passé et un cancer survenant des années plus tard, on devine le caractère aggravant d'autres facteurs de cause.
Et c'est en considérant les maux intermédiaires liés aux troubles nutritionnels, psychiques, neurologiques, gastro-intestinaux, etc que l'on mesure la possibilité d'éviter l'aggravation par des pratiques rétablissant l'individu dans son intégrité physique, psychique pour ne pas dire énergétique.

A titre personnel, et bien que mon expérience ne constitue un environnement d'étude scientifiquement valide, je constate dans mes cours de Qi Gong, fréquemment, à l'hôpital ou ailleurs, une réaction émotionnelle plus ou moins enfouie quand le sujet des violences sexuelles est évoqué parmi les stress importants de la vie.
Car ce phénomène de société est certainement sous-évalué, véritablement trop peu médiatisé et malheureusement trop livré à nos tréfonds engrammiques et leur conséquences sur notre santé. 



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